Installée depuis peu dans la région nîmoise, le sujet
concernant la conservation et la restauration de l’amphithéâtre d’Arles
m'a paru intéressant à étudier afin de me familiariser avec une région
qui m’était encore inconnue. Ma première démarche fut de regrouper des informations
sur la ville d’Arles, en général, puis de consulter le fonds documentaire
existant sur l’amphithéâtre, en particulier. Après l’étude des archives de la Bibliothèque du Patrimoine,
étude que je n’estime pas exhaustive au regard de la somme de documents
et des manques de certains dossiers, j’ai privilégié la rencontre avec
les acteurs du projet de restauration actuel et des spécialistes du
domaine. Mes différentes rencontres et entretiens m’ont permis
de définir plus précisément mon sujet par les différents conseils prodigués
et les intérêts exprimés. Plus j’avançais dans mon travail de prospection
et, plus la variété et l’ampleur du sujet devenaient une évidence, car,
comme lorsqu’on visite le monument, une multitude de points de vue était
envisageable. Mon souci fut donc d’essayer de mettre en rapport la
situation actuelle avec les différentes informations récoltées concernant
l’histoire de la ville, des restaurations précédentes ou de la genèse
des amphithéâtres, sans pour autant aborder précisément le projet de
restauration actuel car non encore définitif. L’aspect indispensable à appréhender, car intrinsèque
au monument, m’ayant donné le plus de difficultés fut la question du
matériau pierreux, car aucune étude ne fut jamais réalisée. Totalement
néophyte en ce domaine, les précieux renseignements techniques et scientifiques
qui me furent apportés par des professionnels, éclairèrent mon
propos et comblèrent mes lacunes, qui restent cependant encore nombreuses.
Compte tenu de mes capacités et du temps imparti, je
ne prétends donc nullement à l’exhaustivité de mon travail , que les
manques documentaires concernant l’amphithéâtre n’ont fait que rendre
plus ardu. Par conséquent, je n’ai retenu que quelques axes de
lecture, m’apparaissant suffisamment récurrents pour être pertinents,
que j’ai essayé d’approfondir en les abordant sous différents angles,
d’où, peut-être, une impression de répétition ; en espérant que
cela ne soit qu’une réalité formelle. Ainsi, je n’aborde que très peu
la question de l’amphithéâtre dans l’Antiquité, occultant même l’aspect
des jeux ou les problèmes de datation. De même, le manque de temps et
de moyens techniques n’a pu me permettre d’envisager une comparaison
avec d’autres amphithéâtres, comme le Colisée ou celui de Vérone en
Italie, ou encore celui de Mérida en Espagne, me contentant de souligner
la filiation avec l’amphithéâtre de Nîmes. Je tiens donc à remercier toutes les personnes qui
m’ont chaleureusement consacré un peu de leur temps, malgré leurs obligations,
et qui m’ont fait partager leurs opinions et leurs points de vue, tous
passionnés et passionnants, sur le sujet. Ainsi M. Sintès, conservateur en chef des Musées d’Arles,
qui fut la première personne à apporter des réponses précises à mes
questions, en m’évoquant les divers aspects du sujet et en m’indiquant
différentes personnes à contacter. M. Sabeg, directeur du service du Patrimoine de la
ville d’Arles, qui m’a permis de recentrer mon sujet par rapport au
projet de restauration actuel. M. Quénée, ingénieur au Laboratoire d’Etudes et de
Recherches sur les Matériaux d’Arles, me fut, également, d’un grand
secours pour appréhender l’aspect plus scientifique de mon étude. Mme Fincker, architecte à l’Institut de Recherche de
l’Architecture Antique de Pau, me fit partager son travail et ses réflexions
sur les questions de restitutions d’un état antique du monument. M. Heijmans, archéologue au Laboratoire d’archéologie
du Musée de l’Arles antique, qui me fit visiter les sous-sols de
l’amphithéâtre, répondant ainsi à mes interrogations sur le sujet. Enfin, M. Simon, conservateur régional des Monuments
Historiques, qui m’offrit un regard critique sur l’ensemble de mon travail,
me permettant d’apporter des précisions et des réflexions complémentaires
à mon propos. Je remercie également Mme
Pallot-Frossard, directeur du Laboratoire de Recherche des Monuments
Historiques, et M. Bromblet, ingénieur au LRMH, pour le suivi et l’intérêt
porté à mon travail. Mes remerciements vont également aux personnes travaillant
dans les différentes structures évoquées, pour leur gentillesse et leur
disponibilité, comme Mme de Pierrefeu de la bibliothèque de la conservation
régionale des Monuments Historiques, M. Martin de la bibliothèque du
Musée de l'Arles Antique, le personnel d’accueil de l’amphithéâtre,
ainsi qu’à tous ceux qui m’ont accompagné dans mon travail par leur
soutien moral ou technique, amis ou mari ! |